Afin de prévenir des inondations à la suite de fortes pluies, la Corée du nord avait ouvert en 2009 les vannes d'un barrage frontalier sans avertir son voisin du sud, situé en aval. La furie des flots avait fait six morts, selon Séoul, qui appelle désormais à la coopération.

Des camions d'aide humanitaire près de la frontière inter-coréenne de Paju, en 2007 (illustration) ( AFP / JUNG YEON-JE )
"La réponse commune aux catastrophes naturelles est une question humanitaire". La Corée du Sud a demandé vendredi 27 juin aux autorités nord-coréennes de l'avertir en cas de lâchers d'eau d'un de ses barrages proches de la frontière, Séoul invoquant un risque d'inondations.
La question est "directement liée à la sécurité de nos citoyens vivant dans les zones frontalières", a déclaré en conférence de presse Chang Yoon-jeong, porte-parole adjointe du ministère sud-coréen de l'Unification. Les deux Corées "sont convenues à plusieurs reprises de coopérer pour prévenir les dommages causés par les inondations", a-t-elle souligné.
Selon le ministère de l'Unification, qui supervise les relations avec la Corée du Nord, six Sud-Coréens sont morts en 2009 après que Pyongyang a procédé à des lâchers d'eau sans avertissement préalable.
Inondations dévastatrices
Particulièrement vulnérable aux inondations, la Corée du Nord a pris des mesures pour prévenir les crues, notamment en procédant à des lâchers d'eau d'un barrage situé près de sa frontière avec la Corée du Sud.
L'agence officielle nord-coréenne KCNA avait fait état l'été dernier d'inondations et de pluies torrentielles dans la région de Sinuiju, près de la frontière chinoise. Plus de 15.000 victimes des crues avaient dû être relogées dans la capitale, selon la même source.
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